Je fais « mes courses »

Je fais « mes courses »

Ne souriez pas si je vous dis que je viens d’investir dans du matériel de course à pied. Cela peut vous paraître banal comme démarche mais ce l’est moins pour moi, habitué de tout  avoir gratos ! J’avais bien une notion du prix d’une paire de pompes autour de la centaine d’euros mais je restais beaucoup plus approximatif sur le reste.  Alors je suis allé faire des course avec ma souris, non pas ma compagne, mais la manette de l’ordi et mon panier virtuel.

3 fois W, je clique, je coche, j’achète. Un tee-shirt technique manches courtes. Un autre  aux manches longues avec fibres respirantes pour mes poumons. Un Marcel, lui sans manche et assez tendance. Je zappe le « singlet » car ce maillot à bretelles  me rappelle le temps de l’athlétisme à papa … Le mien,  pas le papa mais le temps !  Au marcel s’associe un baggy, large et long short à l’américaine où je n’aurais plus qu’à glisser mes deux allumettes de guibolles dedans. Look d’enfer ! Hop une croix dans la case.

En parlant de mollets, va pour des bas (sic !) … de contention (ouf) et  au diable les varices. Page suivante : Je cherche un  K-way … oh le ringard,  la honte ! Un vêtement de pluie s’appelle un rain-jacket, sir. Cours d’anglais oblige. Le coupe-vent is a wind-stopper. Thanks.  Rétro avec ce survêtement vintage des années 70/80. J’ai le même dans un carton au grenier, un vrai collector. Wouah le gros trèfle ! Beurk l’odeur de renfermer ! Et mon fiston  « tu l’as acheté où ton suite, euh ton sweat à capuche, en plus on dirait qu’il a l’air usé, trop top, j’l’veux ! »

Un point pour moi, sale gosse et 60 euros d’économie ! Rubriques chaussures : Les boost  amortissantes et dynamiqes  pour un adieu au haut niveau mais surtout de couleur  verte  comme ma souris. « Une souris verte qui courait dans l’herbe ». En dégriffé une paire de trail « raven » anti-ravin. Je coche les chaussettes anti-dérapantes pour rester debout. La page 4 est technologique. Un cardio fréquence-mètre avec un joli compte-tours moi qu’y n’arrive plus à être dans le rouge. Un GPS anti-Alzheimer  pour retrouver son chemin et une frontale pour mieux l’éclairer. Des lunettes anti-reflet  mais qui ne lisent pas mon chrono. Bref le panier  se garnit.

Page 5 celle des gamelles et des bidons. Porte-gourdes, porte-gels, porte-bagages ou Camel bag. Des sangles, des poches, devant, derrière, un tuyau. Dans ce sac de chameau,  la boussole, la couverture de survie, le sifflet, les bâtons rétractables…près pour kohl Lanta. A la page 6 on mange. Nouilles liquides, gels surtout lorsqu’il fait chaud (lol), boisson d’avant, d’après, coup de fouet contre coup de barre. Le mur est transpercé sans bosse. Dernière page l’addition. Un score à plus de deux mille euros, sport de riche le running ! Veuillez mentionner votre carte bleue. Paiement refusé, montant trop élevé. Fermer la session. Nouvelle option. J’entre dans le magasin, sourire du vendeur, je repars avec du matos à ma taille et 10 % de remise.

Je suis euros,  je suis heureux.

Je fais « mes courses »

Ne souriez pas si je vous dis que je viens d’investir dans du matériel de course à pied. Cela peut vous paraître banal comme démarche mais ce l’est moins pour moi, habitué de tout  avoir gratos ! J’avais bien une notion du prix d’une paire de pompes autour de la centaine d’euros mais je restais beaucoup plus approximatif sur le reste.  Alors je suis allé faire des course avec ma souris, non pas ma compagne, mais la manette de l’ordi et mon panier virtuel.

3 fois W, je clique, je coche, j’achète. Un tee-shirt technique manches courtes. Un autre  aux manches longues avec fibres respirantes pour mes poumons. Un Marcel, lui sans manche et assez tendance. Je zappe le « singlet » car ce maillot à bretelles  me rappelle le temps de l’athlétisme à papa … Le mien,  pas le papa mais le temps !  Au marcel s’associe un baggy, large et long short à l’américaine où je n’aurais plus qu’à glisser mes deux allumettes de guibolles dedans. Look d’enfer ! Hop une croix dans la case.

En parlant de mollets, va pour des bas (sic !) … de contention (ouf) et  au diable les varices. Page suivante : Je cherche un  K-way … oh le ringard,  la honte ! Un vêtement de pluie s’appelle un rain-jacket, sir. Cours d’anglais oblige. Le coupe-vent is a wind-stopper. Thanks.  Rétro avec ce survêtement vintage des années 70/80. J’ai le même dans un carton au grenier, un vrai collector. Wouah le gros trèfle ! Beurk l’odeur de renfermer ! Et mon fiston  « tu l’as acheté où ton suite, euh ton sweat à capuche, en plus on dirait qu’il a l’air usé, trop top, j’l’veux ! »

Un point pour moi, sale gosse et 60 euros d’économie ! Rubriques chaussures : Les boost  amortissantes et dynamiqes  pour un adieu au haut niveau mais surtout de couleur  verte  comme ma souris. « Une souris verte qui courait dans l’herbe ». En dégriffé une paire de trail « raven » anti-ravin. Je coche les chaussettes anti-dérapantes pour rester debout. La page 4 est technologique. Un cardio fréquence-mètre avec un joli compte-tours moi qu’y n’arrive plus à être dans le rouge. Un GPS anti-Alzheimer  pour retrouver son chemin et une frontale pour mieux l’éclairer. Des lunettes anti-reflet  mais qui ne lisent pas mon chrono. Bref le panier  se garnit.

Page 5 celle des gamelles et des bidons. Porte-gourdes, porte-gels, porte-bagages ou Camel bag. Des sangles, des poches, devant, derrière, un tuyau. Dans ce sac de chameau,  la boussole, la couverture de survie, le sifflet, les bâtons rétractables…près pour kohl Lanta. A la page 6 on mange. Nouilles liquides, gels surtout lorsqu’il fait chaud (lol), boisson d’avant, d’après, coup de fouet contre coup de barre. Le mur est transpercé sans bosse. Dernière page l’addition. Un score à plus de deux mille euros, sport de riche le running ! Veuillez mentionner votre carte bleue. Paiement refusé, montant trop élevé. Fermer la session. Nouvelle option. J’entre dans le magasin, sourire du vendeur, je repars avec du matos à ma taille et 10 % de remise.

Je suis euros,  je suis heureux.