A chacun son histoire

A chacun son histoire

Durant le  marathon de New-York  vous représentez la France lors d’un des plus grands événements sportifs de la planète ! Vous faites partie de l’équipe de France de marathon (club France Marathon), ce marathon est  votre graal, votre championnat du monde à vous .Le maillot bleu blanc rouge en jette. Frissons et motivation garantie !

A chacun son histoire bien sûr et pour moi quelques anecdotes qui aujourd’hui me font encore sourire. Je vous les partages, sans moquerie ben sûr...

 

ne année la veille du marathon, je rentre à mon hôtel vers minuit après avoir bu une petite infusion … de bière « Bud ». Demain il me faudra me lever vers 6 heures du mat pour prendre l’un des bus qui emmèneront les coureurs sur la ligne de départ du plus beau et du plus grand marathon du monde (départ de la course 10 heures, heure locale je précise !). A cette heure tardive, la 7ème avenue de l’hôtel Pennsylvania est plutôt calme et dès mon arrivée dans le hall de l’hôtel un individu qui semblait me connaître se dirige vers moi. Il est déjà en tenue de combat : short et dossard accroché ! Il m’interpelle paniqué :

 

-« Monsieur Chauvelier, où doit on prendre les bus ? »
-« Devant la bibliothèque nationale mais tu as le temps » lui répondis-je un peu surpris.
-« Mais je ne vois personne ! »

 

Et là je comprends sa panique. Il est persuadé d’être en retard, d’avoir loupé le bus, son marathon de New-York est fichu après une année d’investissement sportif… et financier ! Je lui explique alors qu’il est seulement minuit et qu’ici aux Etats-Unis il existe un décalage horaire de 6 heures, il peut donc retourner se reposer car il est sérieusement en avance !  Ce gaillard devait sortir de sa France profonde pour la 1ère fois de sa vie … alors un décalage horaire, c’est quoi ? En plus ? En moins ? Paumé le gars.

Sceptique de ma réponse, il se dirige vers un fauteuil dans le hall. « Je préfère attendre ici ! » me dit-il tandis que je rejoignais ma chambre au 14ème étage pour une courte nuit sous la couette. Hélas, je n’ai jamais revu mon lascar après la course, peut être le reverrais-je un jour courant  dans les rues de Manhattan  montre et GPS au poignet aguerri par d’autres voyages !

Autre année, mais même lieu, ce même hall d’hôtel, les conversations post-marathon vont bon train. Le marathon est terminé et le « alors tu as fait combien ? » demandé souvent par politesse est récurrent. Je pose cette question à un coureur sympa avec qui j’avais déjà discuté les jours précédents et là tout modestement il me répond «  quatre heures moins le quart ! » (sic !) … je reste scotché. Pas de 3h45’ pour la fierté d’être dans les 3 heures, non, tout simplement heureux d’avoir terminé aux alentours des 4 heures  à un quart d’heure près ! La spontanéité et la fraicheur de la réponse m’ont fait le plus grand bien pour le reste de la journée !

Votre histoire démarre aujourd’hui avec votre préparation et se terminera au réveillon de Noël avec vos anecdotes. Sourire à vous.

A chacun son histoire

Durant le  marathon de New-York  vous représentez la France lors d’un des plus grands événements sportifs de la planète ! Vous faites partie de l’équipe de France de marathon (club France Marathon), ce marathon est  votre graal, votre championnat du monde à vous .Le maillot bleu blanc rouge en jette. Frissons et motivation garantie !

A chacun son histoire bien sûr et pour moi quelques anecdotes qui aujourd’hui me font encore sourire. Je vous les partages, sans moquerie ben sûr...

 

ne année la veille du marathon, je rentre à mon hôtel vers minuit après avoir bu une petite infusion … de bière « Bud ». Demain il me faudra me lever vers 6 heures du mat pour prendre l’un des bus qui emmèneront les coureurs sur la ligne de départ du plus beau et du plus grand marathon du monde (départ de la course 10 heures, heure locale je précise !). A cette heure tardive, la 7ème avenue de l’hôtel Pennsylvania est plutôt calme et dès mon arrivée dans le hall de l’hôtel un individu qui semblait me connaître se dirige vers moi. Il est déjà en tenue de combat : short et dossard accroché ! Il m’interpelle paniqué :

 

-« Monsieur Chauvelier, où doit on prendre les bus ? »
-« Devant la bibliothèque nationale mais tu as le temps » lui répondis-je un peu surpris.
-« Mais je ne vois personne ! »

 

Et là je comprends sa panique. Il est persuadé d’être en retard, d’avoir loupé le bus, son marathon de New-York est fichu après une année d’investissement sportif… et financier ! Je lui explique alors qu’il est seulement minuit et qu’ici aux Etats-Unis il existe un décalage horaire de 6 heures, il peut donc retourner se reposer car il est sérieusement en avance !  Ce gaillard devait sortir de sa France profonde pour la 1ère fois de sa vie … alors un décalage horaire, c’est quoi ? En plus ? En moins ? Paumé le gars.

Sceptique de ma réponse, il se dirige vers un fauteuil dans le hall. « Je préfère attendre ici ! » me dit-il tandis que je rejoignais ma chambre au 14ème étage pour une courte nuit sous la couette. Hélas, je n’ai jamais revu mon lascar après la course, peut être le reverrais-je un jour courant  dans les rues de Manhattan  montre et GPS au poignet aguerri par d’autres voyages !

Autre année, mais même lieu, ce même hall d’hôtel, les conversations post-marathon vont bon train. Le marathon est terminé et le « alors tu as fait combien ? » demandé souvent par politesse est récurrent. Je pose cette question à un coureur sympa avec qui j’avais déjà discuté les jours précédents et là tout modestement il me répond «  quatre heures moins le quart ! » (sic !) … je reste scotché. Pas de 3h45’ pour la fierté d’être dans les 3 heures, non, tout simplement heureux d’avoir terminé aux alentours des 4 heures  à un quart d’heure près ! La spontanéité et la fraicheur de la réponse m’ont fait le plus grand bien pour le reste de la journée !

Votre histoire démarre aujourd’hui avec votre préparation et se terminera au réveillon de Noël avec vos anecdotes. Sourire à vous.